Immobilier : que savoir sur les SCPI de rendement ?

Chaque année, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) attirent de nombreux épargnants. Mis en place depuis les années 1960, ce support de placement collectif est encore très utilisé de nos jours. Il a pour but de favoriser l’achat indirect d’un bien immobilier locatif à travers la souscription de parts. Les SCPI sont très indiquées pour les particuliers qui souhaitent investir leur épargne et réaliser d’importants rendements. Parmi les différents types de SCPI disponibles, la SCPI de rendement est la plus plébiscitée du fait des différents atouts qu’elle présente. Toutefois, avant d’investir dans une SCPI de rendement, il est judicieux de disposer d’un certain nombre d’informations utiles. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir que les SCPI de rendement.

Comment investir dans une SCPI de rendement ?

La SCPI de rendement est présentée comme la meilleure solution face à la contreperformance des assurances vies en euros, mais aussi des placements bancaires. Celle-ci a pour mission principale la mise en place et la gestion d’un patrimoine immobilier. Pour y investir, vous pouvez acquérir vos parts de différentes façons. En effet, vous pouvez les acheter :

  • au comptant : ce mode de souscription est très utilisé, car il permet de profiter rapidement de revenus réguliers ;
  • à crédit : ce mode d’acquisition vous permettra de profiter d’un important effet de levier. Ce dernier correspond à la différence entre le coût de l’emprunt et le taux de rendement de la SCPI. De plus, elle vous permet de bénéficier d’un avantage fiscal important qui vous donne la possibilité de déduire, de vos revenus locatifs, les différentes charges à savoir le montant de l’assurance, les intérêts de l’emprunt, les frais de dossier de l’emprunt ;
  • en nue-propriété : cette possibilité permet de démembrer le bien entre deux parties que sont l’usufruitier et le nu-propriétaire. Côté fiscalité, le démembrement est très avantageux pour le nu-propriétaire, car celui-ci est exonéré de l’ISF pendant toute l’opération ;
  • à travers un contrat d’assurance-vie : ce mode d’acquisition se distingue par son tarif de souscription plutôt faible. De plus, niveau fiscalité, vos revenus sont imposés suivant la fiscalité de votre assurance-vie.

Quels sont les atouts des SCPI de rendement ?

La SCPI de rendement présente plusieurs avantages très intéressants pour les épargnants. En effet, ce support de placement se distingue par :

  • son taux de rendement : la SCPI de rendement se démarque des placements classiques par sa forte rentabilité. Comme l’affirment les experts, elle peut rapporter jusqu’à 6 % net. À titre de preuve, la SCPI de rendement présentait un taux de rendement de 4,35 % en moyenne en 2018 contre 4,43 % en 2017. Pour l’année 2021, les tendances s’annoncent plutôt favorables,
  • sa sécurité : il est important de savoir qu’aucun placement n’est sans risque. Toutefois, la SCPI de rendement présente un niveau de sécurité assez élevé,
  • son accessibilité : l’un des atouts majeurs de la SCPI de rendement est qu’elle est très flexible. En effet, pour investir dans ce support de placement, quelques centaines ou quelques milliers d’euros sont nécessaires. Ainsi, avec la SCPI de rendement, vous pouvez parfaitement adapter votre investissement à vos capacités de financement,
  • sa diversification : avec la SCPI de rendement, vous avez la possibilité de diversifier votre patrimoine en acquérant plusieurs types de biens. Avec ce support d’investissement, vous pouvez investir dans des biens immobiliers sur différentes zones géographiques c’est-à-dire en France, en Europe, et même à l’international. De plus, vous pouvez aussi investir dans différents autres actifs comme le commerce en ligne, la santé et bien d’autres.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les atouts des SCPI de rendement, vous pouvez télécharger sur internet un guide complet.

Comment fonctionnent les impôts locaux en France ?

Les impôts sont des versements non facultatifs et sans contrepartie qu’un citoyen ou une entreprise verse à l’administration de son pays. En plus d’être un véritable moyen de régulation des activités économiques, les impôts aident l’État dans les dépenses publiques et dans ses diverses réalisations. En France, on parle des impôts locaux. En quoi consistent ces impôts locaux ? Quelles sont les différentes sortes d’impôts locaux en France ? Comment les calcule-t-on ? Nous vous invitons à lire les éléments de réponse à ces différentes questions dans cet article.

À quoi servent les Impôts locaux en France ?

Collectés par les différentes collectivités locales, les impôts locaux en France servent à alimenter, à renforcer et à financer les budgets de ces dernières. Ces impôts peuvent varier d’une ville à une autre. Lorsque ces impôts sont collectés, ils sont distribués entre les communes, les départements et les régions qui composent la collectivité locale.

Les différents types d’impôts locaux en France

Aujourd’hui en France, les impôts locaux sont divisés en deux groupes à savoir : les impôts locaux directs et les impôts locaux indirects. Ils regroupent chacun une série de taxes et de cotisations avec des objectifs bien précis.

Les impôts locaux directs

Ils sont composés d’une série de taxes que les citoyens paient. Il s’agit de :

  • La taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties ;
  • La taxe d’habitation ;
  • La contribution économique territoriale ;
  • La cotisation foncière des entreprises (CFE) ;
  • La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ;
  • La taxe d’enlèvement des ordures ménagères ;
  • La taxe d’assainissement des eaux usées.

En plus de ces taxes, il existe des impôts tels que : l’Impôt sur revenus (IS), l’Impôt de solidarités sur fortune (ISF), l’Impôt sur les Sociétés (IS) et la Contribution sociale généralisée (CSG). Par ailleurs, les taxes d’habitation et les taxes foncières sont les plus importantes des impôts locaux directs. Ces deux taxes permettent à l’État français de mobiliser des milliards d’euros chaque année pour booster l’économie nationale et renforcer les budgets des différentes communes des collectivités locales.

Les impôts locaux indirects

Les impôts locaux indirects constituent plus de la moitié des recettes de l’État français avec une somme de plus de 178,4 milliards d’euros. La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) représente l’impôt indirect le plus important. En plus de la TVA, il existe d’autres taxes telles que :

  • La fiscalité d’urbanisme ;
  • La taxe d’aménagement ;
  • Les droits de mutation ;
  • La taxe sur les remontées mécaniques.

Comment calculer ou déterminer les impôts locaux en France ?

Le calcul des impôts locaux en France se fait à partir de la taxe d’habitation et des taxes foncières. La première est prise en charge par l’occupant du domaine et la seconde par le propriétaire du domaine.

En outre, plusieurs données sont à prendre en compte dans le calcul et la détermination des impôts locaux en France depuis la valeur des biens jusqu’à la situation de celui qui les doit. Les calculs se font donc en fonction des valeurs locatives cadastrales. Il est possible de faire une simulation en ligne.

En définitive, ces impôts locaux participent à la vitalité de l’économie française, améliorent les modes et conditions de vie des Français et favorisent la réalisation des différentes infrastructures.

Est-ce que les banques communiquent entre elles pour les crédits ?

Si vous cherchez à effectuer un prêt bancaire, commencez par analyser votre capacité mensuelle à rembourser votre crédit. En effet, la banque qui est susceptible de vous accorder un prêt ne manquera pas de vérifier certaines informations. Ces informations concernent plus particulièrement vos finances. Comment les banques effectuent-elles leur recherche afin de valider votre solvabilité ? Est-ce qu’une communication s’installe entre elles pour les crédits ?

La banque vérifie votre solvabilité lors d’une demande de crédit

Dès le dépôt de votre demande de crédit, la banque vérifie votre capacité à rembourser ainsi que votre fiscalité assurance vie. Pour ce faire, vos prétentions, la situation de votre compte professionnel et vos revenus pour un nouveau prêt sont mis en confrontation. Il existe ainsi un fichier central des prêts que chaque banque pourra interroger. Si vous avez un crédit auprès d’autres banques, votre nom y figurera sûrement. Si vous n’y êtes pas, et que vous répondez aux critères de solvabilité, votre demande ne devrait pas être refusée.

La banque est seul maître de sa décision

La décision d’octroyer ou non un crédit à une personne est propre à la banque. Le fichier central de crédits et des prêts de la Banque de France est à la disposition de tous les organismes prêteurs. Ce système leur permet d’accéder à une plus grande richesse d’informations sur un emprunteur. Toutefois, rien ne les oblige à s’informer sur votre compte. Ces professionnels peuvent vous refuser un prêt même si vous n’avez pas de crédit chez une autre banque, et inversement. Ils en assument ainsi le risque. La communication inter bancaire n’est pas automatiquement déclenchée par les établissements financiers.

Votre parcours de remboursement est toujours retracé

Même si les banques ne communiquent pas régulièrement entre elles, elles peuvent avoir accès à des informations croisées. Que ce soit à travers une fiscalité assurance vie ou autre police, des recoupements sont effectués chez les compagnies d’assurance. Chez la majorité des banquiers et des assureurs, cette étape est cohérente étant donné que les assurances garantissent les crédits bancaires, notamment ceux des particuliers. Vos crédits et remboursements seront donc retracés automatiquement. De plus, les banques ne passent pas autant de temps à communiquer entre elles pour avis sur leurs clients potentiels.

Inutile de cacher vos crédits

Cacher des prêts que vous avez effectués auprès d’autres établissements financiers n’est pas nécessaire. Au contraire, vous avez intérêt à jouer la transparence. Un nouveau débiteur sera toujours le bienvenu auprès des sociétés de crédits, peu importe sa situation financière. Une personne qui cache des informations sera démasquée au moindre incident. L’honnêteté est donc de mise si vous souhaitez avoir les chances de votre côté. Vous ne serez jamais sûr si votre banque s’informera ou non auprès d’un autre établissement où vous avez contracté un crédit. D’autant plus que le fichier central des prêts enregistre chaque remboursement que vous avez contracté, et s’ils ont été payés à temps. Autant ainsi être clair dès que votre demande est déposée.

Si vous avez omis ou caché par exprès l’information sur un emprunt auprès d’une autre entité, ce ne sera pas bien vu. Cela se traduit par une fausse déclaration d’un crédit encore en cours, qui reste à apurer, donc une dette. Vous avez ainsi intérêt à être transparent auprès de la banque, et ce, même si vous pensez avoir atteint le seuil des 33 % d’endettement.

Banque : qu’est-ce qu’un compte titre ordinaire ?

Le CTO ou le compte titre ordinaire est rattaché à un compte courant. Il permet de faire un investissement et aussi de détenir des titres et valeurs immobilières. Ces derniers concernent notamment les obligations d’entreprises ou les actions. Suivant vos attentes, vous pouvez choisir les zones géographiques qui vous conviennent.

Un compte titre ordinaire, pour qui et comment ?

Vous voulez ouvrir un compte titre ordinaire, mais vous ne savez pas encore comment y procéder ? Kiwi Finance vous propose de découvrir toutes les informations. Tout d’abord, sachez que ce type de compte est accessible pour toute personne morale ou physique. Même un individu mineur a la capacité d’en ouvrir par le biais de son représentant légal. Ce dernier, qui deviendra bien sûr, par la suite son mandataire.

Pour l’ouverture d’un compte titre ordinaire, vous pouvez vous rendre auprès d’un intermédiaire financier, d’une banque ou d’un courtier en ligne. Il est également indispensable que vous disposiez d’un compte courant. En outre, il n’y a pas de plafond d’investissement avec le compte titre ordinaire. Vous devez aussi fournir certains documents comme les justificatifs d’identité et de domicile ou le RIB pour ouvrir votre compte. 

Les spécificités du compte titre ordinaire

Permettant de faire un investissement en bourse, le compte titre ordinaire intéresse de nombreux épargnants. Selon vos besoins spécifiques, il se présente sous trois formes. Le compte titre individuel ne reste accessible qu’à un seul titulaire. Ce dernier a le droit d’effectuer tout type d’opérations boursières. Quant au compte titre joint, comme son nom l’indique, il convient à deux personnes. Ainsi, chacun de ses individus est habilité à l’utiliser. En outre, le compte titre indivis concerne plusieurs propriétaires. Pour faire une opération, il requiert l’accord commun de tous les intéressés.

Un compte titre ordinaire se différencie également vis-à-vis de ses modes de gestion. Pour une gestion libre, le titulaire du compte opte de son plein gré pour l’investissement qu’il souhaite faire. Il est juste tenu de passer des ordres à un courtier. La gestion profilée offre à son propriétaire la possibilité de placer de l’argent dans des portefeuilles prédéfinis. Enfin, si vous choisissez la gestion pilotée, vous serez aidé par des conseillers spécialisés en ce qui concerne les fonds. 

Les avantages tirés d’un compte titre ordinaire

Avec Kiwi Finance, découvrez-en un rien de temps tous les privilèges que vous allez obtenir pour l’ouverture d’un compte titre ordinaire. Primo, l’ouverture et la fermeture de ce type de compte ne nécessite pas de démarches complexes. Si vous souhaitez acquérir des titres, il n’existe pas non plus une obligation de montant. Par ailleurs, suivant votre projet, vous pouvez investir sur les marchés internationaux. 

Le compte titre ordinaire s’impose comme un support adapté à toutes les personnes qui souhaitent effectuer un investissement à court terme. Vous êtes libre de placer votre argent dans des produits dérivés. Il offre également un accès au système de Règlement Différé ou le SRD. En effet, avec ce type de compte, vous pouvez utiliser des stratégies de gestion. Dans ce cas, vous aurez l’opportunité d’opter pour la vente à découvert. Cela vous profitera de l’effet de levier et de la baisse de l’action. Ces derniers qui tendent à amplifier les variations d’un titre éligible au SRD. 

Comment vendre son or via internet à distance ?

Vendre son or peut être une très bonne idée pour se faire de l’argent. On peut vendre tout type d’or, mais lorsque la décision est prise, comment faut-il procéder exactement ? Retrouvez les éléments de réponse dans cet article.

Pourquoi vendre son or en ligne ?

Lorsqu’on souhaite revendre son or, la meilleure solution pour gagner du temps, c’est le rachat or en ligne. La vente en ligne est aussi recommandée pour des personnes loin des agences de vente ou dont le planning est trop chargé pour se déplacer. Mais de nos jours, la vente en ligne est beaucoup plus que ça. C’est une tendance qui se démocratise chaque jour et facilite la vie à de nombreuses personnes dans le besoin d’argent.

Vous pourrez vendre votre or sous forme de lingot ou de bijoux. Il est donc possible de vendre vos bagues, colliers, boucles d’oreilles, débris, chevalière, couronne dentaire, gourmette, pièce médaille. Il suffit d’identifier le site en ligne qui vous inspire le plus confiance et d’effectuer les démarches nécessaires.

Comment détermine-t-on le prix à distance ?

Pour revendre ses vieux bijoux en or à distance, il est important de choisir un site qui offre des services d’achat d’or en ligne, basés sur une totale transparence. Cependant, le prix de l’or dépend de l’acheteur et du pays du règlement en vigueur dans le pays d’achat. C’est pour cela qu’il est préférable de le revendre dans un pays comme la Belgique où les prix pratiqués sont plus élevés.

Il faut savoir que la plupart des acheteurs font la transaction en fonction du prix fixé par le cours du jour. Mais heureusement, d’autres sites achètent l’or à sa juste valeur en vue de le revendre comme bijoux d’occasion. Ainsi, vous aurez assez d’argent pour investir avec la loi Malraux et optimiser vos ressources financières.

Revendre son or, un processus simple

Dans le cadre du rachat or, il faut d’abord contacter le site acheteur pour fixer une date de récupération. L’on vous enverra alors une enveloppe pour l’expédition des bijoux. Vous devrez alors préparer vos bijoux et les mettre dans l’enveloppe avec une copie de votre carte d’identité. L’acheteur vous envoie alors son transporteur pour récupérer les objets à vendre sans limites de valeur. Il faudra ensuite ajouter vos coordonnées bancaires puis donner le colis au transporteur.

Une fois que vos objets sont récupérés, un tri est effectué pour séparer les métaux précieux de ceux qui ne le sont pas. Un expert effectuera la recherche de poinçons pour déterminer la teneur exacte en métal. D’autres tests peuvent être réalisés pour s’assurer du type de métal afin de récupérer uniquement l’or. Les objets réellement en or seront alors pesés et photographiés sur la balance afin que l’image serve de preuve.

Dans certains cas, vous pourrez assister à l’évaluation par vidéo-conférence. D’autres sites peuvent filmer le processus d’évaluation et mettre à votre disposition le fichier vidéo pendant une durée fixe. La photo vous est envoyée par mail ou un canal de votre choix pour que vous puissiez accepter ou rejeter l’offre d’achat. En cas d’acceptation, le paiement est effectué en 24h par moyen choisi.

Comment fonctionne la délégation d’assurance emprunteur ?

L’assurance de prêt est parfois peu évoquée lors de la signature d’un prêt. Cependant, les emprunteurs doivent absolument savoir qu’il existe des possibilités autres que l’assurance emprunteur proposée par la banque. Il est important de s’informer sur la délégation d’assurance et de comprendre les droits de l’emprunteur.

La banque peut-elle refuser une délégation d’assurance emprunteur ?

La banque est en mesure de refuser la délégation d’assurance à un emprunteur. En effet, elle en a totalement le droit mais uniquement dans certaines conditions. Lorsque vous avez contracté un emprunt, la banque vous a proposé un contrat d’assurance de groupe afin de couvrir votre prêt. Ce contrat définit le niveau minimum de garantie pour votre cas.

Si vous lui proposez une délégation d’assurance avec un niveau inférieur à ce minimum, la banque refuse systématiquement le contrat. Elle ne peut pas accepter un contrat qui ne vous couvre pas assez. Vous devez alors bien vérifier les garanties sur votre nouveau contrat pour qu’il puisse être accepté par la banque.

S’il n’y a aucune raison ou si elle est différente de ce qu’il vient d’être expliqué, la banque n’aura pas le droit de refuser une délégation d’assurance. Les emprunteurs sont autorisés à faire de la délégation d’assurance où ils veulent et avec le contrat qu’ils veulent en respectant le minimum de garanties souhaitées par la banque prêteuse.

Quelles sont les lois en faveur des emprunteurs au sujet de l’assurance de prêt ?

Depuis quelques années, les emprunteurs sont de plus en plus avantagés par rapport à l’assurance de prêt. Cette dernière est systématiquement demandée par les banques, alors il était important d’améliorer les possibilités pour les emprunteurs.

En premier lieu, nous retrouvons la loi Lagarde. Elle est en place depuis 2010 et autorise la délégation d’assurance. Ainsi, les emprunteurs ont le droit de souscrire un contrat d’assurance de prêt auprès d’une compagnie d’assurance extérieure à l’établissement de prêt. Comme expliqué précédemment, il y a une seule condition : souscrire un contrat avec une équivalence des garanties de celui de la banque.

Quatre ans plus tard, soit en 2014, la loi Hamon améliore encore plus les conditions des emprunteurs pour l’assurance de prêt. En effet, elle permet à l’emprunteur de changer de contrat d’assurance de prêt en cours de contrat. Il a le droit de contracter une autre assurance emprunteur dans les 12 premiers mois à partir de la signature de son emprunt, toujours dans les mêmes conditions d’équivalence.

Enfin, depuis le 1er janvier 2018, l’emprunteur peut changer encore plus facilement d’assurance emprunteur. L’amendement Bourquin, également appelé loi Sapin 2, permet aux emprunteurs de changer d’assurance chaque année à la date anniversaire du prêt. Après la première année, le changement peut se faire uniquement à cette date précise.

Ces trois lois ont apporté de réels avantages aux emprunteurs. Ils peuvent avoir accès à un plus large panel d’offres d’assurance emprunteur. Ceci engendre de la concurrence et ainsi une baisse des prix qui jouent en faveur des emprunteurs.

Quels sont les profils ayant le plus intérêt à réaliser un changement d’assurance emprunteur ?

Pour savoir si votre profil est avantageux et vous permet de bénéficier au mieux d’un changement d’assurance de prêt, nous vous conseillons de prendre plusieurs éléments en compte. Vous devez vérifier votre âge, le montant du prêt et du capital restant dû, la date de souscription mais aussi votre état de santé. Tout ceci détermine votre profil et vos bénéfices à changer d’assurance emprunteur.

En général, les profils les plus appréciés et qui profitent de prix déjà attractifs ont le plus intérêt à changer d’assurance. Il s’agit par exemple des couples de personnes de moins de 45 ans, qui ne fument pas, qui sont en bonne santé ou encore qui ont une bonne situation financière. Il est plus facile pour les assureurs de leur proposer des tarifs bas car ils sont moins à risques.

Il faut tout de même savoir que les personnes âgés de plus de 50 ans peuvent aussi trouver des avantages considérables dans un changement d’assurance. Les différences sont moins conséquentes mais cela est quand même intéressant.

Enfin, un profil qui a tout intérêt à changer d’assurance : une personne célibataire d’âge moyen qui avait une maladie mais en est guéri depuis quelques années. Avec ce problème de santé, elle payait une surprime qu’elle ne paiera plus grâce au droit à l’oubli. Elle peut réaliser de véritables économies allant jusqu’à des milliers d’euros.

Santé financière d’une entreprise : comment faire le point ?

santé financière

La naissance d’un partenariat commercial entre deux entreprises nécessite d’être bien préparé. En effet, il s’avère essentiel de prendre en considération la santé financière de son partenaire potentiel, afin d’éviter les mauvaises surprises. Cela permet également de bâtir une relation reposant sur la confiance. Mais alors, comment faire le point sur la solvabilité et la santé financière d’une entreprise ? Quels sont les indicateurs à prendre en considération ?

Calculer le niveau de trésorerie, pour connaître la santé financière de l’entreprise

Connaître la trésorerie d’une entreprise permet de se faire une idée plus précise, concernant sa santé financière et sa solvabilité. Lorsqu’une entreprise possède suffisamment de trésorerie, elle est en mesure d’honorer ses dettes en temps et en heure, mais aussi de se développer. En d’autres termes, une société avec un bon niveau de trésorerie est une entreprise pérenne.

Comment calculer la trésorerie d’une société ? Pour cela, il faut prendre en considération les ressources pouvant être mobilisées immédiatement, ainsi que les actifs de l’entreprise, ses créances, les stocks, etc. Si le montant de cette trésorerie est supérieur à la somme des dettes de la société, alors celle-ci peut être considérée comme solvable. Le calcul du niveau de la trésorerie peut être réalisé par un expert. Confier l’analyse d’un potentiel partenaire à un cabinet spécialisé s’avère essentiel, pour suivre la santé financière d’une entreprise.

Le chiffre d’affaires et les bénéfices : d’autres indicateurs à prendre en compte

Bien sûr, le chiffre d’affaires ainsi que les bénéfices sont deux indicateurs qui permettent de faire le point sur la santé de l’entreprise. Mais un autre indicateur doit également être pris en considération : il s’agit de la croissance du CA et des bénéfices du partenaire potentiel.

Le chiffre d’affaires doit posséder une courbe de croissance similaire à celle des bénéfices. Si ce n’est pas le cas, cela signifie que la solvabilité et la pérennité de l’entreprise sont mises à mal. En effet, si le CA augmente et les bénéfices stagnent, il y a de fortes chances pour que l’entreprise ne dispose pas de liquidités suffisantes. Là encore, pour faire le point sur la croissance du CA et des bénéfices, il est préférable de faire appel à une société spécialisée dans l’analyse de la santé financière des entreprises.

Le niveau d’endettement de l’entreprise en dit long sur sa santé financière

Connaître le niveau d’endettement d’une entreprise permet de faire le point sur le ratio entre les dépenses de l’entreprise et ses fonds propres. Le niveau d’endettement se calcule comme suit : dettes globales/capitaux propres x 100. Si le résultat est inférieur à 100 %, alors la société est solvable et peut même prétendre à un emprunt bancaire. Lorsque le niveau d’endettement atteint les 200 %, il s’agit d’une alerte solvabilité qui doit être prise en compte.

Pour en savoir plus sur la santé financière d’un partenaire, prendre connaissance de son Kbis

L’extrait Kbis est en quelque sorte la carte d’identité de l’entreprise. On y retrouve des informations essentielles, telles que le capital de la société, les procédures en cours, etc. Prendre connaissance du Kbis d’une entreprise permet de faire le point sur sa solvabilité et sur les garanties en cas d’impayés.

Les placements financiers pour réduire ses impôts

schéma sur les placements financiers

Comment réduire ses impôts grâce aux placements financiers ?

La liste des placements financiers est longue. On peut les trier par niveau de risque, par durée d’investissement ou encore par flexibilité.

Les placements financiers les plus plébiscités par les français sont les suivants :

  • L’assurance-vie
  • Le plan épargne retraite
  • Le plan épargne en actions
  • La SCPI

Tous les types de placements cités ci-dessus ont un point commun : En plus de faire fructifier l’argent que vous n’utilisez pas, ils vous offrent la possibilité de réduire votre impôt sur le revenu en fin d’année fiscale.

Comment réduire ses impôts avec un placement financier ?

Réduire mes impôts avec l’assurance-vie

Avec une assurance-vie vous pouvez épargnez tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse.
En effet, les plus-values que vous réaliserez par rapport à l’argent investi, seront déductibles des impôts.
Attention cela va dépendre de la date à laquelle vous avez ouvert votre contrat.

Si votre contrat date d’avant 1983, l’intégralité des bénéfices seront exonérés d’impôts.

En revanche, pour les contrats souscrits après cette date, cela dépendra de la date à laquelle le capital est retiré après l’ouverture du contrat (qu’il s’agisse d’un rachat total ou partiel).

  • Moins de 4 ans : Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou PFL (prélèvement forfaitaire obligatoire) de 35%
  • Entre 4 et 8 ans : Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou PFL (prélèvement forfaitaire obligatoire) de 15%
  • Plus de 8 ans : Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou PFL (prélèvement forfaitaire obligatoire) de 7.5%

Réduire mes impôts avec le plan épargne retraite

En ce qui concerne l’épargne pour votre retraite, le PERIN qui succède l’ancien PERP vous permettra également de réduire vos impôts et cette fois-ci durant toute la durée de votre placement financier.

En effet, à chaque versement d’argent dans votre PERIN, la somme placée sera déductible de votre impôt sur le revenu.

De plus avec le PERIN vous avez le choix de ne pas déduire des impôts vos versements et en échange de bénéficier d’avantages fiscaux plus intéressant lors de la clôture du plan et de votre départ à la retraite.

Réduire mes impôts avec le plan épargne en actions

Le PEA, autrement appelé « Plan d’épargne en action » peut lui aussi vous aider à réduire un peu vos impôts.
Son principe est assez similaire à celui d’une assurance-vie.
En fait, durant la période de placement les plus-values générés grâces à votre PEA seront reconvertis en franchise d’impôts.
En plus de cela, si vous garder ouvert votre PEA pendant au moins 5 ans, le capital obtenu à la fin sera entièrement déductible de l’impôt sur le revenu (hors prélèvements sociaux).

Réduire mes impôts avec une SCPI

Il existe deux types d’SCPI : La SCPI d’entreprise ou la SCPI fiscale

Nous parlerons ici que de la SCPI fiscale qui est prévue à cet effet.

La SCPI fiscale est divisée en trois catégories :

  • SCPI Déficit Foncier

Si vous êtes propriétaire bailleur et que vous vous situez dans la tranche d’imposition de 30%, ce type d’SCPI sera la plus adaptée. Elle diminuera votre déficit foncier et donc votre impôt sur le revenu.

  • SCPI Malraux

Grâce à une SCPI Malraux, vous avez la possibilité de réduire vos impôts d’un coup.
Pour ce faire, il vous faut réaliser des travaux de rénovations dans un bien immobilier éligible à la loi Malraux.
Le montant de la déduction fiscale s’élèvera à 18%.

  • SCPI Pinel

Enfin, la SCPI Pinel pourra là encore vous aider à réduire vos impôts sur le revenu.
Pour cela vous devez réaliser un investissement locatif dans le neuf et louer votre bien pendant au moins 9 ans.
Durant ces neufs ans de placement, vous réduirez progressivement jusqu’à 18% de vos impôts.
L’investissement total sera plafonné à 300 000€.
En bref, cet investissement vous permet de réduire vos impôts sur plusieurs années, à condition de bloquer son capital pour au moins 9 ans.

Choisir la meilleure assurance-vie

Formulaire d'assurance-vie

L’assurance vie permet de constituer une épargne pour amortir un imprévu pour l’épargnant ou d’offrir une somme afin d’aider un bénéficiaire en cas de décès de l’épargnant. Ce n’est pas donc uniquement une assurance en cas de décès. Pour retirer votre assurance vie il faut attendre au moins 8 ans si vous ne voulez pas avoir des coûts supplémentaires. A noter qu’en cas de retrait par l’épargnant, certains avantages fiscaux sont perdues. Ces derniers sont spécifiques à la transmission de l’épargne en cas de décès, dans le cas d’une succession.

L’assurance vie offre généralement des intérêts de 2% qui sont non imposables (sauf en cas de retrait avant les 8 ans). L’assurance vie est principalement destiné à faire profiter un bénéficaire plus que l’épargnant. C’est un excellent moyen de préparer sa succession ou de réaliser une donation.

Avantages

L’assurance vie offre différent avantages. Le premier est la souplesse de l’investissement. Vous n’avez pas de minimum pour investir dans une assurance vie, chacun place la somme qu’il souhaite. Ce placement peut s’intégrer à différents investissements et évoluer dans le cadre de marchés financiers ou d’une SCPI par exemple. Vous profitez également d’une éxonération des plus-value lors de la sortie (hors sortie avant 8 ans). Il est possible de bénéficier d’une exonération dans certains cas : retraite anticipée, licenciement, invalidité ou suite à une liquidation judiciaire de votre entreprise. En cas de problème, vous pouvez donc récupérer votre investissement sans pénalité contrairement à d’autres types de placements.

Autres

L’assurance vie est un placement financier qui se posent entre l’investissement et la défiscalisation. Il existe d’autres solutions du même type comme l’épargne-retraite avec le PERP ou la loi Madelin. Vous avez également la possibiltié d’investir dans des entreprises ou des placements financiers. Chaque solution offre des avantages et des conditions différentes. A vous de voir ce qui est le plus intéressant pour vous.

La réduction d’împôt en 2020

Calculs sur la défiscalisation

Pour réduire l’impôt dû en 2020, il est urgent de demander des crédits d’impôt. Sous réserve du respect des conditions requises, certaines dépenses utiles peuvent donner lieu à un avantage fiscal sous la forme d’une réduction ou d’un crédit d’impôt. Mais attention, ces deux appareils n’ont pas les mêmes effets fiscaux et, par conséquent, devraient être calibrés: seul le crédit d’impôt est remboursable s’il dépasse la taxe due. En outre, la plupart de ces avantages sont soumis à la limite générale des niches fiscales établies, dans le cas général, à 10 000 euros. Ici, selon le montant de votre impôt sur le revenu, vous bénéficierez d’une réduction et d’un crédit d’impôt. Réduction lorsque le montant de la taxe est supérieur aux avantages fiscaux. Et le crédit d’impôt lorsque la réduction d’impôt est plus importante. Ici, pour réduire votre impôt sur le revenu en 2017, vous devrez déclarer votre travail sur votre reçu de 2020. Cette réduction impôts fenêtres et la réduction impôt isolation seront calculées automatiquement. Par conséquent, il bénéficiera d’une réduction d’impôt de 2020. Une autre nouveauté qui a fait l’objet de nombreuses discussions, est la taxe foncière (IFI) qui va remplacer l’ISF disparaît, au moins symboliquement. Une révolution Avec la taxe fixe, l’idée avec cette mesure est d’encourager les épargnants et les investisseurs fortunés à consacrer des investissements plus productifs.

Payer ses impôts en 2020

Avec le système actuel, le contribuable paie, en utilisant un taux mensuel ou «tiers provisoire», l’impôt correspondant à son revenu par rapport à l’année précédente. Après la réforme, l’impôt sera débité directement chaque mois sur le reçu de paiement ou la pension de retraite. Ainsi, cette année, la taxe sera calculée sur les revenus obtenus en 2017. Sinon, vous disposez de la loi Malraux qui vous propose un achat immobilier avec réduction d’impôt, uniquement s’il s’agit d’un bien historique qui sera renouvelé par exemple. Cette loi a été conçue en 1962, afin de préserver le patrimoine historique des principales villes de France. Vous devrez faire des rénovations pour respecter et bénéficier d’une bonne réduction d’impôt. En 2020, le Climate Plan de Nicolas Hulot a annoncé un crédit d’impôt sous forme de bonus. Il serait accordé aux personnes après l’achèvement de leurs travaux de rénovation énergétique, un véritable coup de fouet pour l’argent français! Les contribuables qui ne veulent pas que leur employeur soit au courant de leur situation financière peuvent exiger qu’un «taux neutre» soit appliqué par défaut, proche de celui d’une personne sans enfant, puis verser le solde directement à l’administration fiscale.